Comment ça marche, quelles sont les technologies utilisées ?

 

 

Un ordinateur fonctionnant en logique binaire, il a fallu trouver des moyens pour stocker des données sous forme de bits : 0 ou 1. Les recherches se sont donc portées sur un phénomène physique particulier qui permettrait, à condition de le maîtriser, de créer ces fameux bits : les aimants et leurs champs magnétiques orientés Nord ou sud paraissaient être la meilleure solution.

 

 

La lecture et l'écriture des données se font donc par l'intermédiaire de têtes magnétiques détectant les variations de champs magnétiques et permettant ainsi de connaître l'orientation des particules aimantées sur la surface du support à lire et par la même occasion la valeur du bit concerné.

 

Têtes inductives

Ce sont celles qui sont utilisées pour les disques durs, les lecteurs de disquettes, etc. On les trouve donc aussi bien sous forme de têtes simples ou multiples. Le terme "inductif" signifie que ces têtes sont capables de générer un champ magnétique pour polariser un cluster (plus petit secteur d'un disque dur et donc indivisible).

 

Tête "ferrite"

De la ferrite douce compose une partie des têtes. Sa formule est alors de la forme : MO, Fe2O3 où MO désigne un oxyde métallique.

 

 

La fabrication de ces têtes requiert une maîtrise importante dans des domaines de technologie de pointe : le polissage, la découpe et le collage par exemple.

 

Voir l'image

 

 

Tête couche mince

Autre type de tête de lecture/écriture conçue par IBM dans les années 1980. Elles sont en fait issues d'une nouvelle technologie basée non plus sur la découpe de céramique mais sur la photolithographie utilisée dans la fabrication des semi-conducteurs.

 

Tête magnéto-résistive

Avec ces dernières, le signal généré est proportionnel au flux magnétique issu de la bande. Ce flux dépend entre autres de la résistance de l'alliage utilisé (NiFe, CoFe sont les plus répandus du fait de leurs propriétés magnéto-résistives facilement exploitables).

 

Pour conclure ce paragraphe sur les moyens de lecture et d'écriture sur les supports magnétiques, on peut s'intéresser aux améliorations possibles de ces dernières. On recherche à présent surtout à augmenter la capacité de lecture avec une résolution de plus en plus élevée (ce qui signifie stocker plus de données sur moins d'espace) et à diminuer le rapport du signal sur le bruit (c'est à dire qu'on cherche à obtenir une meilleure lecture des données).

 

Retour au Stockage magnétique